Dernière mise à jour : le 9 janvier 2024

La mort à Pompéi : une conclusion, des perspectives

Date de publication : 16/10/2020

Ce post s’inscrit dans une série présentant le rapport à la mort dans une cité provinciale romaine.

Il résume les travaux de maîtrise de Maryvonne Leprêtre intitulé La mort à Pompéi. La voie des tombeaux (1999) sous la direction de J.-N. Corvisier. Sa problématique cherchait à répondre à trois questions. (1) Quelles sont les caractéristiques des nécropoles pompéiennes ? (2) Comment se définissent les tombes ? (3) Comment est perçue la mort à Pompéi ?

Pompéi est un arrêt sur image de la civilisation romaine du début du Ier siècle p.-C. Il s’agit d’un lieu rempli d’éléments du quotidien qu’archéologues et historiens décortiquent minutieusement depuis sa découverte. L’étude des nécropoles pompéiennes permet de comprendre le rapport à la mort des Romains du quotidien.

Les tombes romaines se localisent au niveau des portes. La typologie des tombe est variée. L’espace funéraire est la propriété familiale. Il est perçu comme un habitat. Cet espace funéraire pompéien est issu de deux traditions : la tradition grecque et la tradition italienne. L’hellénisme se retrouve presque exclusivement dans l’art funéraire. La tradition italienne demeure dans le choix des tombeaux.

Au final, environ 2 000 squelettes furent trouvés à Pompéi. Il était important de le rappeler. La mort à Pompéi ne se limite pas à l’étude exclusive des plâtres des individus surpris par l’éruption volcanique de 79 p.-C. qui furent réalisés lors de la découverte du site. L’archéologie funéraire n’a pas encore livrée tous ses secrets. À suivre...

Maxime Forriez.

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