Dernière mise à jour : le 5 janvier 2014

    Depuis près de trente ans, la fractalité des morphologies urbaines n’est plus à démontrer. Néanmoins, la littérature concernant ce domaine demeure on ne peut plus éparse, voire contradictoire. L’objet de ce projet consiste à y mettre de l’ordre en proposant une explication théorique fondée sur la théorie de la relativité d’échelle qui permettra de lever les contradictions soulevées et de les dépasser.

    À partir de la base de données constituée lors de mes travaux de thèse (2007-2010), l’étude qui portait sur une centaine de villes serait élargie. À partir d’images satellite ou aériennes, il est possible d’extraire la forme globale de chacune des villes du globe et d’en mesurer la fractalité. Ainsi, chaque structure urbaine aura ses propres données que l’on pourra étudier par l’intermédiaire d’une base de données augmentée.

    De plus, chaque ville étudiée possède une population s’inscrivant à deux niveaux. D’une part, le nombre d’habitants peut être mis en corrélation avec le réseau de villes intra-étatiques. D’autre part, il peut être mis en relation avec le réseau des villes mondiales. Dans les deux cas, il est alors possible d’analyser les relations inter-urbaines via des lois dites rang-taille permettant de positionner la population d’une ville par rapport à une autre. En inscrivant ces lois dans une approche diachronique, il devient envisageable de constituer une dynamique urbaine relative.

    Structure et dynamique urbaines peuvent alors être rapprochées en mettant en corrélation mesures fractales et nombres d’habitants. Plusieurs résultats encourageant ont été menés dans ce sens, et ne demandent qu’à être développés.



    Bibliographie indicative